Le 14ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-06-02

Publié le par Aristote

Le 14ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-06-02

« Education ou … démolition nationale ! »

Déconstruction des programmes d’histoire, suppression des classes bilingues, «jargonnage» pédagogique, ne sommes-nous pas en train d’assister à une véritable opération de sabordage national ? Et surtout, que cela cache-t-il ?

Les pseudos pédagogues de l’éducation nationale voudraient nous faire croire que l’enseignement de l’histoire serait bien mieux en rompant le lien chronologique qui servait de fil conducteur dans chaque cycle ! Mais derrière cette idée farfelue, n’est-ce pas en réalité la volonté de masquer les liens de cause à effets, et donc de compréhension, des grands évènements qui ont marqué l’évolution du monde ?

Jusqu’à présent, tout le monde s’accordait à dire que l’enseignement des langues était la nouvelle clé de la réussite dans notre société mondialisée. La création des classes bilingues en a été la meilleure réponse que nous pouvions y apporter. Les supprimer ne revient-il pas à refuser que nos enfants s’adaptent et trouvent leur place dans ce nouveau monde ?

Enfin, que pensez du charabia des soi-disant experts de l’éducation nationale pour décrire ces nouveaux programmes ? Parler de « maîtrise du geste grapho-moteur » ou encore de «l’emploi d’outils scripteurs», est-ce pour masquer leur incompétence à élaborer une méthode pédagogique efficace ou pour maquiller des desseins inavouables?

Tous ces points concourent, dans les faits, aux mêmes buts : niveler vers le bas les connaissances et la conscience des nouvelles générations. Mais ne serait-ce pas ce que recherche l’intelligentsia de gauche pour lutter contre l’élitisme qui remettrait ses dogmes en question ? Faire du peuple un troupeau de moutons ignares et assistés, n’est-ce pas la meilleure façon de préserver son pouvoir ?

Le problème est que la droite, engluée dans ses luttes internes et incapable de renaître de ses cendres, n’a rien à offrir. C’est bien là le drame de la politique française. Trop soucieux de gérer leurs carrières, nos politiciens montrent peu d’intérêt à l’avenir du pays et relèguent au second plan les réformes indispensables pour (re)trouver notre place dans le monde.

Fondettoises, Fondettois, refusons de subir ; ouvrons les yeux et intéressons-nous un peu plus à la chose publique ; faisons savoir notre mécontentement à ceux qui nous manipulent ; n’accordons enfin notre confiance qu’à ceux qui portent un vrai projet et ne nous mentent pas.

A très bientôt, fondettoisement vôtre.

Aristote

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