Le 22ème billet d’humeur d’Aristote, 2016-02-07

« Ambiance … du conseil municipal ! »

Notre jeune Maire semble supporter de moins en moins la pression de la fonction. Pression qu’il se met tout seul en accumulant maladroitement les fautes de goût. Mais s’en rend-il compte vraiment ?

Le premier dérapage date du 15 octobre 2015, lorsque, à court d’arguments pour répondre à un conseiller de l’une des deux minorités, il lui dit « on va prendre un peu de Lexomil avant de s'endormir ce soir » ! L’humour, mal utilisé, glisse rapidement vers le mauvais goût et parfois jusqu’à l’impolitesse.

Le deuxième dérapage a été de ne pas inviter les conseillers municipaux des deux listes minoritaires aux vœux du personnel. Cela ne s’était jamais produit, même au plus fort des tensions municipales du passé. Qu’un conseiller ait été oublié peut rester crédible, mais pas sept ! Lorsque Le Maire répond « C'est probablement une erreur que nous allons vérifier dès demain matin …», personne n’est dupe et surtout pas le personnel de la Mairie.

Le troisième dérapage s’est produit lors du conseil municipal du 28 janvier dernier. «Monsieur Z, vous ne savez pas lire» ! Venant de la part de quelqu’un dont on peut fortement mettre en doute les diplômes, cela est mal venu.

Le Maire de Fondettes dérape de plus en plus souvent lors des conseils municipaux. Son agressivité ne masquerait-elle pas son incapacité à répondre aux questions, même les plus simples ? Il doit être difficile, en effet, de défendre un dossier sans l’aide d’un papier ou d’un collaborateur quand la gestion de la commune ne semble pas être son souci principal.

Fondettoises, Fondettois, ne sommes-nous pas en droit d’attendre, de notre premier élu, qu’il soit autre chose qu’un homme de parti dont l’intérêt ne porte que sur la communication extérieure, en vue des prochaines échéances électorales ?

A très bientôt, fondettoisement vôtre.

Aristote