Le 15ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-06-17

Publié le par Aristote

Le 15ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-06-17

« Faire de la politique … c’est quoi finalement ?»

Nous les avons tous entendu dire un jour : « je ou il fait de la politique » ! Que cache en réalité cette expression qui ne veut rien dire ? Observons et analysons le comportement de nos politiciens pour essayer de décoder et comprendre leur manège.

Faire de la politique, ne serait-ce pas d’abord trouver le bon parrain, le plus haut possible dans la hiérarchie locale, et lui faire allégeance pour lui faciliter aussi son propre parcours ? Dès lors, tout n’est-il pas calculé, marchandé et monnayé en politique ? Ce qui fait dire à certains qu’ils n’ont pas d’amis mais des « relations » car ils sont tous « concurrents » dans la course générale à la candidature.

Faire de la politique, ne serait-il pas ensuite « torpiller » ses concurrents ou avaler des couleuvres pour bien se repositionner ? N’est-ce pas ce qu’a fait le PS lors des primaires de 2011 ? Pour avoir une place, les pourfendeurs de HOLLANDE ont avalé tout ce qu’il leur a présenté ensuite ! N’assistons-nous pas au même scénario à l’UMP, pardon chez « Les Républicains » qui pensent avoir effacé le passé uniquement en changeant de nom ?

Faire de la politique, ne serait-il pas enfin se contenter d’un jeu de rôles en contrant systématiquement « les autres », quitte à desservir son pays si la proposition était pourtant bonne ? La droite en a donné un piètre exemple en imposant à ses députés de ne pas voter la loi MACRON. Et combien d’autres sujets encore ont vu le consensus des couloirs s’évanouir dans l’hémicycle ?

Finalement, faire de la politique, ne serait-ce pas tout sauf avoir le courage et l’honnêteté de dire la vérité aux français et proposer les réformes structurelles nécessaires au redressement du pays ? Le travail ne serait pourtant pas difficile puisque tout a déjà été étudié et décrit dans les (très) nombreux rapports, d’experts de tous bords d’ailleurs, qui ont été « enterrés » dans un tiroir de l’Élysée ou de Matignon.

Fondettois, Fondettoises, ayez vous-même le courage de dire non à ces politiciens qui vous ont fait des promesses et n’ont ensuite géré que leur carrière politique. Ne vous laissez pas amadouer par les « sourires électoraux » et les baisers de Judas. Testez, évaluez vos candidats et ne votez plus « sur étiquettes » !

A très bientôt, fondettoisement vôtre.

Aristote

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