Le 13ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-05-09
« Persiste et … signe ! »
Le 12ème billet d’humeur a fait réagir et j’en suis heureux car cela me donne l’occasion d’étayer un peu plus mes propos.
L’un de mes contradicteurs s’offusque que l’on critique celui qui a été élu depuis plus d’un an ! Faut-il lui rappeler que l’exercice de la démocratie est aussi le contrôle des actes et décisions du Maire par la minorité ? Cela constitue d’ailleurs le garde-fou, au propre comme au figuré, indispensable à l’exercice du pouvoir.
Le dernier « magazine des Fondettois » nous en apporte la preuve. Après avoir menti sur son parcours scolaire et professionnel en faisant valoir de puissants appuis, le Maire récidive sur sa gestion budgétaire. Le document ci-après, édité par la Mairie, prouve le maquillage effectué sur les chiffres publiés pour soigner sa communication ! L’emprunt annuel, même scindé en deux parties, augmente en réalité de 51% et se payera cher un jour.
Que dire d’un autre contradicteur qui confond Aristote avec Socrate et qui parle « d’égo et d’erzat », pardon d’ego et d’ersatz ? Il est vrai que, pour exister encore un peu, il a troqué son ego contre la présidence du SIVOM, ersatz des fonctions qu’il occupait avant.
Le billet précédent avait pour objectif de nous faire réfléchir sur les mécanismes politiques qui perturbent le fonctionnement de nos institutions. Il est à rapprocher du billet n°11 qui dévoilait, à l’issue du conseil municipal du 24 mars, des choix budgétaires discutables et surtout lourds de conséquences pour l’avenir de Fondettes.
N’en déplaise à mes contradicteurs, les commentaires d’Aristote ne sont pas si « petits et mesquins ». Nous devons tous nous interroger sur les capacités et les vrais desseins de ceux qui se proposent de gérer notre collectivité. Comment des personnes, à priori sensées, peuvent-elles se laisser leurrer par une étiquette ? Celle-ci n’est plus qu’un certificat de reproduction interne de nos politiciens professionnels. Fondettoises et Fondettois, nous pouvons faire localement sans eux.
A très bientôt, fondettoisement vôtre.
Aristote
