Le 21ème billet d’humeur d’Aristote, 2016-01-10

Publié le par Aristote

Le 21ème billet d’humeur d’Aristote, 2016-01-10
« Mes vœux pour 2016 : une société moins violente ! »

N’en déplaise aux dictateurs de la pensée unique que la vérité dérange, Aristote est toujours là ! Une forme de pudeur envers les évènements tragiques de novembre dernier et la saveur particulière de ce Noël nous avaient incités à prendre un peu de recul.

2015 aura été une année sombre à bien des égards. Elle aura surtout montré à quel point notre société peut être violente. N’est-il pas temps de se poser la question : pourquoi ?

Les attentats qui ont endeuillé notre pays ont été perpétrés par des français, en pleine crise identitaire. Ne seraient-ils pas alors la manifestation extrême du mal profond de notre société, dans laquelle l’échec de l’intégration et la perte de nos valeurs fondamentales ont favorisé le développement du communautarisme ?

De son côté, la mondialisation crée, directement par les délocalisations et indirectement par la faiblesse de nos politiques envers les multinationales, une forme de violence économique insupportable : le chômage de masse. N’est-ce pas la peur qu’il suscite, amplifiée par l’absence de vraies relations humaines, qui est à l’origine des incidents inacceptables d’Air France ?

Enfin, même notre école est devenue violente. Violente par la non application des règles sociales élémentaires qui en fait presque une zone de non droit. Violente par la douche froide que notre société inflige à sa jeunesse en l’abandonnant totalement démunie à son sort, après lui avoir menti sur son avenir.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Cela ne fait-il pas trente ans que les mêmes politiciens professionnels nous mentent et nous manipulent ? Leur souci est-il vraiment de réformer l’état pour nous donner un meilleur avenir ou de préserver le leur ?

Fondettoises, Fondettois, ayons le courage de dire ce que nous pensons, avant que la pression du désespoir ne fasse sauter les soupapes de la raison. Exprimons-nous à travers tous les moyens de communication à notre disposition. Osons localement renouveler cette classe politique qui se reproduit par clônage et nous tond la laine sur le dos. Ne pourrions-nous pas ainsi éviter le mur et retrouver notre qualité de vie ?

A très bientôt, fondettoisement vôtre.

Aristote
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