Le 17ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-07-22

Publié le par Aristote

Le 17ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-07-22

« 14 juillet à Fondettes : la confusion des genres ! »

Le discours lu par le Maire de Fondettes le 14 juillet dernier, et résumé sur le site de la mairie, est un bel exemple d’incohérence intellectuelle. Cela est souvent le cas lorsqu’on recopie, sur internet, des éléments de communication tout prêts et qu’on les assemble sans un minimum de connaissances et de bon sens.

La fête nationale commémore deux évènements :

- Dans la mémoire collective, le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique qui voit les parisiens chercher des armes aux invalides et s’attaquer à la Bastille pour y prendre la poudre.

- Par la loi du député RASPAIL proposée en mai 1880, le 14 juillet 1790 où LAFAYETTE réunit à Paris les représentants des « fédérations de gardes nationaux » et où Louis XVI jura de maintenir la « Constitution décidée par l’Assemblée nationale ». Ce jour-là, l’aspiration à l’union nationale avait triomphé et la cérémonie s’était transformée en grande fête populaire.

Si le discours du Maire a bien débuté, les propos qui suivirent sont incohérents et inappropriés. Les Fondettois ne méritaient-ils pas mieux que du verbiage de politicien ? En cette période de tension générale, n’aurait-il pas été préférable de disserter sur l’égalité des devoirs au lieu de faire une énumération démagogique de droits ? N’aurait-il pas mieux valu, pour le redressement du pays, faire l’apologie de la liberté d’entreprendre que de réduire la fraternité à des festivités ?

Il faudrait avoir un peu de culture, d’expérience de la vie civile et de recul pour tenir de tels propos. Mais ne serait-ce pas justement les lacunes de nos jeunes politiciens professionnels, tout juste sortis des couveuses des partis ? Comment peut-on oser parler « d’égalité des droits devant la justice et l’impôt » quand les CAHUZAC, THEVENOUD, BALKANY et autres « BYGMALIONS » sont protégés par les « copains – coquins »?

Fondettoises, Fondettois, ne vous laissez plus endormir par les systèmes politiques ni tondre la laine sur le dos par ceux qui en vivent. Notre commune mérite mieux que son exploitation par une classe politique qui se sert au lieu de vous servir.

A très bientôt, fondettoisement vôtre.

Aristote

Le 17ème billet d’humeur d’Aristote, 2015-07-22
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